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Le match des brassières

Ma fille grandit et veut maintenant porter des brassières. Je me suis donc mise en quête d’un modèle pour lui en coudre. Eh bien, ce n’est pas si facile que ça à trouver…

J’ai eu tellement de mal à trouver que j’ai pensé partir d’un patron de maillot de bain et l’adapter.

Et puis finalement je suis tombée sur le modèle Vanille de Christelle coud, qui comprend outre une brassière, un legging, une culotte et un débardeur. Ce patron taille du 8 au 16 ans, ce qui est parfait pour ma fille qui a 11 ans.

Après avoir fait un premier essai, j’ai fait quelques ajustements pour que ce soit mieux adapté à ma fille: j’ai réduit en largeur, même si, au vu du tableau des tailles, j’avais déjà choisi une taille inférieure à la sienne, à savoir le 10 ans (le patron prévoit les tailles intermédiaires 9 et 11 ans, ce qui est un plus). J’ai aussi élargi la partie haute du devant, en faisant une échancrure moins prononcée. J’ai réalisé ce modèle dans une chute de jersey, avec un élastique à lingerie.

Voilà ce que ça donne:

Et de dos:

C’est loin d’être parfait, mais ma surjeteuse a décidé de faire des siennes à ce moment-là, ce qui n’a pas aidé.

Une fois que je lui en avais fait trois exemplaires, voilà que Etoffe malicieuse a sorti un patron de brassière (avec débardeur et nuisette) pour filles du 2 au 16 ans. J’ai hésité, parce que j’avais déjà le patron que j’ai réalisé ci-dessus, mais ce qui m’a fait finalement acheter le patron Douceur, ce sont ses différentes options de dos, et en particulier le dos nageur.

Pour ce modèle aussi, en fonction du tableau des mesures, j’ai coupé la taille 10 ans. Puis j’ai coupé la taille 8 ans, car je devais faire trop de redécoupes sur les côtés. Mis à part ce changement, j’ai suivi le modèle tel que présenté, en choisissant le dos nageur. Je l’ai réalisé dans un jersey ajouré, avec un biais en jersey :

et de dos:

Ces deux modèles sont simples à réaliser et bien expliqués. Ils sont coupés en deux pièces: une pour le devant et une pour le dos, à quoi il faut ajouter la bande du bas pour le premier modèle. Il ne faut donc pas beaucoup de tissu, ce qui permet d’utiliser des restes de jersey.

Je précise que dans les deux cas, je n’ai réalisé que la brassière et pas les autres modèles contenus dans le patron. Mon avis ne porte donc que sur les brassières. Et dans le deuxième cas, je n’ai pas essayé toutes les options de dos, mais seulement le dos nageur, qui m’intéressait car je pensais que le maintien serait meilleur – pas de bretelles qui tombent sur les côtés.

Sur ce dernier point, j’ai eu raison ; ma fille apprécie ce modèle pour cette raison: il tient mieux et est plus agréable à porter.

Pour la brassière Vanille, il y a une petite erreur dans les explications, sur le schéma d’emplacement du patron sur le tissu: il ne faut pas couper la bordure devant et la bordure dos au pli deux fois chaque, mais seulement deux fois la bordure (une fois pour le devant et une fois pour le dos). A part ça, tout est très clair.

Ces deux patrons ont plusieurs avantages en commun: leurs tailles qui vont jusqu’au 16 ans, là où beaucoup de patrons pour enfants s’arrêtent au 12 ans, ce qui me retient d’acheter certains d’entre eux, sachant que ma fille a maintenant 11 ans.

Autre avantage: ils contiennent plusieurs modèles, en particulier Vanille, qui permet de réaliser des ensembles, par exemple brassière et culotte coordonnée.

Au final, je préfère le modèle d’Etoffe malicieuse. Je trouve que le rendu est meilleur, notamment avec du biais en jersey, et que la brassière est plus ajustée (une fois réduits les côtés, même en 8 ans !). Le dos nageur assure vraiment un bon maintien et j’ai envie d’essayer les autres options de dos. Ma fille aussi préfère ce modèle – après tout, c’est elle qui le porte, alors son avis compte !

Et vous, avez-vous cousu un de ces modèles ? En avez-vous cousu un autre ?

Un petit tour au Japon

Difficile de voyager en ce moment, alors j’ai fait un petit tour au Japon en couture et en broderie…

A l’automne dernier est paru un numéro du magazine J’aime créer spécial Japon, que je me suis empressée d’acheter !

Plusieurs projets présentés dans ce magazine me tentaient, mais ce n’est que maintenant que j’ai réussi à en faire un. Il s’agit du sac noué ou « knot bag » (à mon avis, ça ne doit pas s’appeler ainsi en japonais…).

Par ailleurs, à Noël, j’ai reçu en cadeau un livre sur la broderie japonaise traditionnelle, le sashiko:

J’ai associé les deux pour me faire un sac brodé:

J’ai repris une partie du motif « Yosegi » pour broder le centre du sac. Pour ce faire, j’ai d’abord coupé les différents morceaux de tissu, puis j’ai brodé en plaçant bien le motif au centre, avant de coudre. L’envers de la partie brodée se trouve ainsi enfermé entre le tissu extérieur et la doublure du sac et on ne voit donc pas les noeuds et les fils qui trainent.

Pour faire la broderie, j’ai choisi un fil à broder de la même couleur que le tissu utilisé pour la doublure:

Il y a bien longtemps que je n’avais pas brodé, depuis mon enfance je crois… Mais cela faisait un petit moment que ça me titillait. La broderie sashiko est vraiment facile à aborder : il ne s’agit que de points avant. Tout est dans la régularité des points. Evidemment, certains motifs sont plus compliqués que d’autres, mais on peut commencer par des dessins assez simples et en général, ce sont des motifs géométriques, donc il n’y a qu’à suivre le trait.

Mes points ne sont pas d’une régularité absolue, mais pour une quasi première fois, je ne suis pas mécontente et j’ai bien envie de recommencer.

D’ailleurs j’ai un autre projet issu du magazine spécial Japon: le tablier. Et j’envisage lui aussi de le broder. A suivre…

Pour revenir au sac, vous aurez remarqué qu’il a une anse plus courte que l’autre. La plus longue se glisse dans l’autre :

C’est ainsi que le sac se ferme et on peut le porter en passant le poignet dans la partie de grande anse qui dépasse. Il n’est pas très grand – j’en referai peut-être un plus grand un jour… -, mais il n’est de toute façon pas fait pour porter quelque chose de lourd. Il serait parfait pour transporter un petit projet tricot, comme une paire de chaussettes par exemple…

Ma nouvelle marinière

J’ai toujours aimé avoir une ou deux marinières dans mon armoire ; c’est facile à porter, quelles que soient les circonstances.

Comme je n’en avais plus, je me suis dit que j’allais m’en faire. Je me suis alors souvenue de ce modèle présenté dans un vieux hors série du magazine Coudre c’est facile, le hors série n° 3. Je n’arrive pas à trouver la date de publication, mais ça fait quelques années que j’ai ce numéro chez moi, que j’ai déjà utilisé pour des réalisations destinées à mes enfants.

Voici la page présentant ce modèle :

(Le sac panier me tente bien aussi…)

Et voici ma marinière :

Ce qui me plaisait dans ce modèle, c’était ses épaules qui se superposent et le biais en liberty sur l’encolure, qui en fait tout le charme.

Mais j’ai apporté un certain nombre de modifications:

  • j’ai fortement raccourci, puisque le modèle présenté est une robe et que je voulais un tee-shirt.
  • j’ai creusé l’encolure devant, car elle était vraiment trop près du cou. Pour ce faire, je me suis inspirée du patron James de l’Atelier Scammit, que j’ai cousu ce printemps pour ma fille (je crois que je ne vous ai pas montré le résultat). Les tailles vont jusqu’au 13 ans et cette dernière taille est assez proche, en hauteur (mais pas en largeur) de la taille M de ma marinière. Et l’encolure y est bien plus creusée. J’ai donc rapproché les deux patrons pour retailler celui de Coudre c’est facile. Et maintenant, je la trouve parfaite.
  • je n’ai pas utilisé de thermocollant à l’encolure, car le biais en liberty, donc en tissé, n’est pas extensible et suffit ainsi à maintenir l’ensemble.

Mais j’ai bien utilisé du liberty, parce que ça me plaisait vraiment. J’en ai choisi un qui à la fois tranche avec le tissu principal, mais où on retrouve le rouge des rayures. C’est le Mitsi A.

Au final, je suis très contente de ma marinière et j’ai bien envie de m’en faire une autre. La taille M me va parfaitement, notamment aux épaules. Ceci dit, ce n’est pas un modèle pour tout le monde, car il n’y a que deux tailles, M et L, indiquées pour des tours de poitrine de 90 ou 94. Si vous avez les épaules un peu larges, vous risquez d’être à l’étroit.

C’est l’été !

A l’Atelier des Glénettes, c’est officiel, c’est l’été !

Ca se voit, non ?

Pour l’occasion, quoi de mieux qu’un nouvel ensemble estival, cousu et tricoté par maman ?

Pour le haut, j’ai repris mon modèle « Un bain de soleil », sorti il y a trois ans, en version top (il existe aussi en version robe). Celui que j’avais fait à ma fille à l’époque est trop petit, mais elle l’aime beaucoup. Alors, j’ai décidé de lui en refaire un.

Il est tricoté en Natura Just Cotton de DMC pour la couleur principale et en Safran de Drops pour le coloris contrastant.

C’est vraiment un top simple et rapide à faire. Quelques jours et le tour est joué ! De quoi donner envie de le tricoter dans plein de couleurs…

Pour le short, j’ai utilisé un modèle Ottobre (n° 34, « Carrousel », magazine printemps 2016). Ce modèle est proposé dans un tissu en velours, mais il est tout à fait faisable en coton. J’ai raccourci les jambes de 4 cm et n’ai pas fait les revers. Il est simple à faire, mais il a quand même tous les détails d’un « vrai » short : poches, fausse braguette, dos en deux parties. J’ai prévu d’en faire d’autres exemplaires, dans d’autres restes de tissu. Comme il ne faut pas beaucoup de métrage (surtout en 128 !), c’est en effet un patron qui permet d’utiliser des restes.

Les deux vont bien ensemble, non ?

Passez un bel été !

Vic comme victoire !

Lorsque ce nouveau patron de veste est sorti chez Ikatee, j’ai craqué et je l’ai acheté.

J’ai aussi craqué pour leur gaze matelassée, dans le coloris paon, et je suis vraiment très contente d’avoir fait ce choix. Elle se coud très bien et le rendu me plaît beaucoup. J’ai l’impression qu’elle est aussi très agréable à porter. Comme elle est réversible, elle est tout à fait adaptée à un modèle de veste sans doublure, comme celui-ci.

Concernant le patron, j’ai choisi la version B, longueur mi-hanche, taille 38. Je trouve que c’est la bonne dimension pour moi. Les manches sont assez étroites. Ce n’est pas gênant si on compte porter cette veste sur un chemisier ou un tee-shirt, mais on ne peut pas mettre d’épaisseur supplémentaire.

Sinon, tout était clair et bien expliqué, je n’ai rencontré aucune difficulté (je n’ai pas consulté la vidéo). Etant donné le tissu que j’avais choisi, j’ai juste pris soin de surfiler tous les bords avant de les coudre. J’ai aussi fait une petite modification au niveau de la parmenture en faisant une surpiqûre qui suit le bord de la parementure (en faisant un rentré sur le bord de cette parementure, pour un rendu plus net). De ce fait, la surpiqûre n’est pas toujours à la même distance du bord, mais je trouve que cela crée un joli arrondi au niveau de l’encolure devant.

Je suis en outre très contente du tissu que j’ai trouvé (dans mon stock !) pour cette parementure. Non seulement il s’accorde parfaitement au tissu principal, grâce à certains triangles qui sont exactement de la même couleur, mais il apporte aussi une petite touche moderne à un modèle qui aurait pu sembler un peu sage…

Les boutons aussi ont été trouvés dans le stock. On ne les voit pas bien sur ces photos, mais ils ont des reflets très proches de la couleur du tissu.

Le patron de veste Vic existe aussi en tailles enfant et j’aimerais beaucoup en coudre une pour ma fille, mais elle n’est pas tentée pour l’instant. Peut-être qu’à force de me voir porter la mienne, elle changera d’avis… Pour ma part, je retenterais bien cette veste dans une autre matière, à moins que je ne la refasse dans un matelassé d’une autre couleur…

Jupe qui tourne

Je cherchais justement un modèle de jupe à faire pour ma fille, quand est sorti le patron de la jupe Cindy mini, chez IAM Patterns.

J’ai voulu essayer ce modèle de jupe patineuse et ai retrouvé dans mon stock ce tissu plein de peps choisi par ma fille lors de puces de couturières.

Le verdict : elle tourne vraiment ! C’est l’essentiel, non ?

Sinon, elle est très facile à coudre, je n’ai rencontré aucune difficulté dans le montage ou les explications. J’aime bien les deux grandes poches sur les côtés. Elles ne se voient presque pas, mais elles sont bien pratiques. Ma fille aussi les adore !

Le modèle est prévu avec une fermeture invisible, mais j’ai fait ma rebelle et j’ai mis une fermeture TRES visible. Pour le plus grand plaisir de ma fille.

J’ai coupé une taille 8  ans, sachant qu’elle est assez fine. A l’essayage, la ceinture me paraissait parfaitement ajustée, mais une fois la jupe finie, c’était trop lâche. J’ai donc décousu en partie la ceinture pour y glisser un élastique. En fait, le modèle prévoit une ceinture ajustable avec élastique à boutonnières (comme les pantalons du commerce) et je trouve ça vraiment sympa d’y avoir pensé – mais je n’ai pas eu envie de tout défaire pour reprendre à cette étape. Je tenterai peut-être de lui faire la taille 10 ans la prochaine fois avec cette ceinture ajustable. Reste à décider du tissu…

Blouse estivale

Je me suis cousu une nouvelle blouse :

Pour la réaliser, j’ai utilisé un patron perso. Il s’agit d’une vieille blouse du commerce, dans laquelle j’étais à l’aise et que j’aimais beaucoup porter, mais qui a fini par s’user. Comme elle avait l’air assez simple  – et en tissu blanc uni – je l’ai entièrement décousue et m’en sers comme patron. Je l’ai déjà réalisée 4 ou 5 fois auparavant, chaque fois dans des tissus de styles différents.

J’avais ce tissu depuis longtemps dans mon stock ; il était temps que je me décide à en faire quelque chose. C’est une popeline légère, avec un aspect légèrement soyeux. Elle est pleine de peps et je me dis qu’elle fera peut-être venir le soleil…

Quant au modèle, il s’agit d’une blouse à manches raglan. Il n’y a donc que 3 pièces à poser sur le tissu et à découper : le dos, le devant et les manches. Je couds un petit biais taillé dans le même tissu sur la fente du devant. Pour l’encolure, je couds également un biais dans le même tissu, que je replie vers l’intérieur pour faire la coulisse.

Et pour le ruban à nouer, d’ordinaire j’en prépare un dans le même tissu ou bien j’utilise un ruban du commerce. Cette fois-ci, j’ai innové en faisant une chaînette dans un fil de coton assorti (en Safran de Drops) et en y accrochant deux glands.

C’est très simple à faire : un bout de carton, du fil, des ciseaux et voilà !

Et vous, qu’avez-vous cousu de beau ces temps-ci ?

Un petit jogging ?

Il paraît qu’il n’y a jamais eu autant de gens faisant du jogging que maintenant…

Ce n’est toutefois pas pour cette raison que j’ai cousu un (nouveau) jogging à ma fille. Mais le succès des sweats précédents et du pantalon de jogging aidant, ayant qui plus est retrouvé ces tissus sweats achetés auparavant, sur lesquels elle a craqué, me voilà repartie à coudre un jogging !

Pour cette catégorie de vêtements, le magazine Ottobre est un bon atout. Même si le numéro en question date de l’automne 2015 !

Pour le pantalon, j’ai repris le modèle utilisé précédemment (35 Juggler), dans la même taille et avec la même modification, c’est à dire un simple élastique à la taille.

Pour le haut, j’ai puisé dans le même numéro d’Ottobre et choisi le sweat… Je voulais essayer autre chose que le sweat Jasmin déjà fait deux fois, même s’il est très sympa.

Ce nouveau modèle (30 Rosy Grey) est tout aussi sympa, avec ses manches raglan, surtout si on associe deux tissus différents comme je l’ai fait et comme le propose le modèle.

A vrai dire, j’ai fait le calcul que si j’utilisais un autre tissu pour les manches que pour le corps, j’aurais assez pour faire le pantalon assorti. Bien joué !

Et pour que le tout soit bien coordonné, les dessous de poche du pantalon sont taillés dans le même tissu que les manches du haut. Si c’est pas chic !

Voilà ma fille pourvue d’un nouveau jogging, parfait pour cocooner à la maison…

Sweet sweats

Lorsque j’ai cousu le premier sweat Jasmin pour ma fille, j’avais bien dit que ce ne serait pas le dernier !

Eh bien, je n’ai pas attendu longtemps pour lui en coudre un deuxième – elle était plus que d’accord -, pour m’en coudre un à moi aussi et pour en faire un autre (pas du même modèle, évidemment) pour mon mari.

Voici donc, pour commencer, le 2e Jasmin pour ma fille :

Il est fait dans un tissu sweat avec un très bel imprimé pissenlits et un revers d’une douceur incroyable. Un vrai doudou. Je suis presque jalouse…

Comme il me restait du tissu, je lui ai cousu un pantalon de jogging assorti :

Le patron vient du magazine Ottobre (automne 2015). J’ai fait les fonds de poche dans le même tissu que le reste du pantalon et les dessus de poche dans le même bord côte que les bracelets de cheville. Je n’ai pas mis de cordon à la taille, mais juste un élastique inséré dans la ceinture.

Et maintenant, elle a un beau jogging, très agréable à porter – au point qu’elle a voulu dormir avec !

Le mien est cousu dans un jersey matelassé, couleur taupe, de France Duval Stalla, très agréable à travailler et à porter.

Comme pour la version enfant, je n’ai rien à redire au modèle, la version adulte du sweat Jasmin, qui se coud sans aucune difficulté. Je pense toutefois qu’une bordure d’encolure un peu plus large aurait été mieux.

Pour mon mari, j’ai voulu essayer le Décontracté des BG. Un modèle qui s’approche pas mal des deux Jasmins ci-dessus.

En ouvrant la pochette (très sympa au passage), je me suis aperçue que le modèle était « ajusté ». Comme ce n’est pas le genre de la maison, j’ai simplement tracé une ligne sur les côtés du corps, afin d’avoir une coupe plus droite.

Autre modification apportée au modèle : du bord côte aux poignets et en bas du corps. J’ai donc coupé les pièces sans les marges d’ourlet.

Autrement, aucun souci là non plus, tout s’est très bien passé !

Pour le tissu, j’avais ce beau sweat « narval » (acheté chez Ikatee, je crois), que je destinais à mon fils, lequel n’en a pas voulu. Tant pis pour lui ! Mon mari a essayé son sweat et il en est ravi.

Tous les bords côtes présentés ci-dessus ont été achetés chez Rascol.

La plupart de ces vêtements ont été cousus avant le confinement (mais le temps de prendre des photos, etc…). J’aurais finalement pu nommer ce billet « Home sweat home »…

Dans la situation actuelle, restez chez vous et profitez-en pour coudre et tricoter. Une garde-robe faite maison pour toute la famille, voilà de quoi occuper sainement vos mains et votre esprit !

Ida la belle

J’ai continué avec les patrons Ikatee en me cousant une blouse Ida.

Ce modèle m’a plu dès sa sortie et je l’ai tout de suite imaginé dans un tissu à carreaux, façon écossais.

Evidemment, c’est plus long et plus compliqué à coudre qu’un sweat, mais le résultat en vaut la peine. Je l’ai réalisée en plusieurs étapes, car rien que l’assemblage et la découpe du patron (51 pages en pdf !) prend déjà un certain temps…

Si l’on suit minutieusement les explications, il n’y a pas de souci. Pour moi, les différentes pièces se sont parfaitement assemblées et je n’ai eu aucune difficulté à suivre les instructions. Je crois qu’il y a une vidéo d’accompagnement, mais je n’y ai pas eu recours.

L’arrondi de la goutte dans le dos n’est pas parfait, mais ça ne se voit presque pas. J’ai fermé le col par une agrafe cousue une fois la blouse finie.

J’ai trouvé ce tissu aux puces des couturières de mon village, 2.80 mètres en 150 cm de large, pour 12 euros seulement ! Il m’en reste encore pas mal. Il est un peu épais, mais ce n’est pas gênant pour une blouse d’hiver.

J’avais peur que cette blouse fasse un peu guindé, avec son col victorien à froufrous, mais elle est finalement très agréable à porter et je sens qu’elle va devenir un de mes chemisiers préférés.

Pour conclure, je suis très contente de ce modèle, auquel je n’ai trouvé aucun défaut.

Ma fille la trouve tellement belle qu’elle en veut une elle aussi. Et moi, je m’en referais bien une en dentelle anglaise…