Archives mensuelles : avril 2017

On continue dans les coutures printanières

Après mon manteau, j’avais envie d’une couture plus facile et plus rapide. Une petite robe pour la chipie, dans un modèle déjà fait (et refait et rerefait et rererefait…), voilà ce qu’il fallait !

J’ai donc ressorti le patron de Mademoiselle Sunday de Vanessa Pouzet, dont il a fallu que je découpe une taille supérieure (la puce a grandi depuis la dernière fois que je lui ai fait ce modèle).

J’aime beaucoup ce modèle, facile et futé, qui se fait assez rapidement et donne un résultat craquant. On peut aussi le faire dans toutes sortes de tissus, pour des versions aussi bien hivernales (à porter sur un sous-pull ou un chemisier) qu’estivales.

Le mien est, encore une fois, une trouvaille de puces de couturières. Un tissu fleuri très vintage, avec un fond crème et des fleurs presque fluos.

J’ai souligné la taille d’un passepoil rose et doublé le bustier d’un coton rose tout simple. Et mis des boutons en forme de fleur de mon stock.

La puce m’a fait un gros bisou après s’être vue dans la glace avec la robe. Mission accomplie !

Un manteau pour le printemps (et aussi pour l’automne prochain…)

Lors de précédentes puces de couturières, j’ai acheté un beau morceau de velours bleu foncé, dont je savais déjà que je me ferais une veste ou un manteau. Restait à trouver le bon modèle. Un petit tour sur la communauté Thread&needles pour voir les modèles que d’autres avaient faits, et j’ai jeté mon dévolu sur le patron Ninot de Pauline Alice.

J’avais déjà repéré ce modèle auparavant et là, ce fut décidé, j’allais le faire avec mon tissu bleu.

J’ai choisi d’en faire un version longue, pour avoir un manteau de printemps. Et je ne voulais pas de col. Je suis donc partie de la version B, sans col et sans doublure. Et j’ai fini les coutures intérieures par un biais en tissu japonais qui s’accordait bien avec le velours.

J’ai fait les poches passepoilées, en suivant attentivement le tuto de Pauline Alice, et en utilisant un reste de liberty fleuri bleu, mais je n’ai pas fait les boutonnières selon le même principe, car mon tissu est tout de même assez épais et j’ai eu peur de faire de gros pâtés. J’ai donc fait des boutonnières classiques, à la machine.

J’ai hésité (d’ailleurs j’ai coupé et entoilé les pièces), mais je n’ai finalement pas mis la martingale dans le dos, car je trouvais que cela cassait le long pli dans le dos et j’ai préféré laisser tel quel.

Et j’ai trouvé trois gros boutons bleu à la mercerie du coin.

Je suis très contente de ce manteau qui me va très bien et que je suis sûre de mettre dans les prochains jours, vu la baisse des températures qui s’annonce…

Bon, maintenant, il me faut un beau châle pour porter avec ce manteau. J’ai acheté la laine vendredi (je vous en parlerai plus tard) et le modèle est dans ma tête. Reste plus qu’à m’y mettre !

 

Escarpolette

Et voici un nouveau modèle : Escarpolette !

Un petit gilet printanier agrémenté de motifs de dentelle sur les devants, les manches et le dos.

Il se tricote de haut en bas et est sans couture. J’ai utilisé le fil Baby merino de Drops pour le tricoter, avec des aiguilles de 3 mm (et 2.75 pour l’encolure). C’est ma fille qui a choisi la couleur, un orangé assez doux, un peu la couleur d’un abricot mûr. Et je dois avouer qu’elle a bien choisi, cette couleur lui va très bien !

Ce gilet est disponible en tailles bébé et enfant, du 1 mois au 12 ans, pour que toutes les petites filles y aient droit.

Il est parfaitement assorti à cette robe cousue l’an dernier et la miss était ravie d’avoir le droit de mettre une robe d’été – alors que c’est pas encore l’été !!! – pour faire des photos…

L’escarpolette, vous savez ce que c’est ? C’est l’ancien nom de la balançoire, une planche suspendue par deux cordes, sur laquelle on se balance. J’aime beaucoup ce vieux mot à la fois poétique et gai. Il me fait penser à un autre mot ancien, escampette. Les petites filles ne s’imaginent-elles pas s’échapper dans le ciel lorsqu’elles se balancent ?

Escarpolette est à -20% jusqu’au 18 avril inclus ! N’hésitez pas, le printemps ne durera pas toujours…