Archives mensuelles : août 2020

Où trouver mes modèles ?

« Bonjour, où puis-je trouver tes modèles ? » « Comment faire pour me procurer ce modèle ? »

Voilà le genre de question qui revient régulièrement. Apparemment, ce n’est pas si simple pour tout le monde. Alors, je vous fais un petit récapitulatif aujourd’hui, avec tous les liens et toutes les infos.

Le premier endroit pour trouver mes modèles de tricot, c’est Ravelry. C’est là que je les publie en premier et qu’ils y sont tous. Je pense que c’est le cas de beaucoup d’autres créateurs tricot. C’est une plateforme tellement pratique : on peut y mettre nos projets tricots, gérer notre stock de laine, animer un groupe où se déroulent les tests (d’ailleurs, mon groupe, c’est par là, n’hésitez pas à le rejoindre !), voir les réalisations des autres, en particulier celles faites à partir de mes modèles, etc… Même s’il y a régulièrement des critiques envers ce site, notamment dernièrement à propos de leur changement d’interface, il faut bien reconnaître qu’il n’y a pas d’équivalent. Et puis, il y a un peu plus d’un an, ce site a quand même pris ouvertement position contre la politique raciste et homophobe de Trump, et je trouve que c’était vraiment courageux et salutaire de leur part.

La plupart de mes modèles se trouvent aussi sur LoveCrafts. Ils y sont pour la plupart, comme sur Ravelry, en français et en anglais. Je dois dire « la plupart », car LoveCrafts n’accepte pas les ebooks, donc vous n’y trouverez que les modèles vendus individuellement. Pour les créateurs déjà sur Ravelry, LoveCrafts est pratique, car il permet de télécharger directement des modèles depuis la première plateforme, y compris les photos et les pdf. Il ne reste plus qu’à compléter quelques infos et le modèle est en ligne. J’avais hésité à y vendre mes modèles, mais au final, j’en suis plutôt contente. Il est facile à utiliser et je pense qu’il m’a permis d’atteindre de nouveaux clients.

Depuis quelques années, je vends aussi mes modèles sur Makerist, principalement la branche française, mais j’en ai aussi quelques-uns sur la branche anglaise. Cette seconde est toutefois loin d’être complète, car elle ne s’est pas avérée vraiment intéressante. La liste de mes modèles disponibles sur la branche française, donc en français, est normalement complète. Les prélèvements de cette plateforme sont plus importants que ceux des autres, aussi c’est moins intéressant financièrement. Mais la clientèle n’est pas la même ; il me semble que certaines personnes qui ne se sentent pas à l’aise sur une plateforme majoritairement anglophone comme Ravelry, vont plus volontiers sur Makerist. De ce fait, j’ai pu atteindre là aussi d’autres personnes.

Enfin, j’ai commencé récemment à proposer mes modèles sur la plateforme Payhip. Contrairement aux sites précédents, celui-ci n’est pas consacré uniquement au tricot ou au diy, mais permet de vendre n’importe quel pdf ou ebook. J’y intègre mes modèles au fur et à mesure, mais pour l’instant ils sont loin d’y être tous. Comme cela ne fait pas longtemps, je ne peux pas encore donner mon avis.

Si un de mes modèles n’est pas sur votre plateforme favorite, n’hésitez pas à me le dire. J’essaierai autant que possible de combler ce manque.

La plupart de ces sites vous permet d’aimer/liker/mettre un coeur sur les modèles qui vous plaisent, de me suivre, de partager… N’hésitez pas ! Voir un petit coeur sur mon modèle c’est un si grand encouragement pour moi !

Epeautre

J’espère que vous aimerez mon dernier modèle de pull pour femmes autant que moi !

Il est confortable,

ample,

décontracté,

léger,

aéré,

facile à vivre…

Et un plaisir à réaliser !

Il est presque entièrement en dentelle, mais cela ne doit pas effrayer, car elle est très simple, répétitive et se mémorise facilement. Et c’est justement cette dentelle qui lui donne toute sa légèreté.

On commence par l’encolure, une large bande au point mousse qui se tricote en aller-retour pour créer une petite ouverture sur le devant.

Puis on tricote en rond pour former le « yoke » ou empiècement arrondi, avant de séparer les manches et le corps. Ceux-ci se travaillent en rond également et se terminent par une nouvelle bande de point mousse.

La longueur des manches se situe entre le 3/4 et le poignet, mais il est très facile d’ajuster la longueur à sa convenance.

L’essentiel (c’est-à-dire toute la partie en dentelle) se tricote aux aiguilles 4.5 mm, ce qui en fait un tricot assez rapide.

En ce qui concerne les tailles, le pull est proposé dans les tailles XS, S, M, ML, L, XL, 2XL, 3XL. Il se porte avec une aisance positive d’au moins 12 cm. Le tour de buste du pull fini allant de 96 à 138 cm, cela signifie qu’il convient pour les tours de poitrine de 80 à 126 cm environ, ou même davantage si vous souhaitez un pull plus ajusté.

J’ai tricoté mon prototype en Champêtres DK de (Vi)laines. J’avais déjà tricoté la version fingering de ce fil (pour mon Ressac top et plus récemment pour le top sorti en juin dernier, In the mood for summer) et je l’avais tellement appréciée, que lorsque j’ai vu qu’une version DK existait aussi, j’ai voulu la tester. Comme pour la fingering, ce fil est à la fois doux (grâce à l’alpaga et à la soie) et un peu rustique (grâce au lin). Bien que DK, il est très léger et souple.

Je vous conseille de choisir un fil assez léger, pour ne pas alourdir votre pull et risquer qu’il s’allonge au blocage.

Le pull parfait pour se relaxer !

Je ne vous ai pas encore donné son nom ! Il s’appelle Epeautre. J’ai eu du mal à lui trouver un nom – en fait, j’en avais trouvé un, mais c’est un mot qui a plusieurs significations en fonction des contextes et l’une d’elles ne me convenait pas. Aussi j’ai lancé un appel aux propositions sur Instagram (vous saviez que j’avais un compte Instagram ? – n’hésitez pas à m’y suivre !) et l’une d’elles a retenu mon attention. L’épeautre, ou plus exactement le petit épeautre de Provence, est une céréale de ma région, que j’aime beaucoup cuisiner, en accompagnement, en salade ou en soupe. On en fait aussi de la farine pour faire du pain. C’est une céréale rustique, qui se cultive sur les plateaux de la Provence intérieure, comme le plateau de Sault, la Provence rude et profonde du Vaucluse et des Alpes de Haute-Provence. J’ai trouvé que ce nom lui allait très bien.

A l’occasion de sa sortie, ce modèle est à -20% sur Ravelry : ou sur Payhip.