Archives mensuelles : mars 2021

Primevere

Le printemps arrive ! Et avec lui, les petites fleurs, les oiseaux qui chantent… et les petites chaussettes en dentelle !

C’est dans cet esprit que j’ai créé mon dernier modèle de chaussettes: Primevere.

La primevère, c’est bien sûr une des premières fleurs qui fleurit au printemps, mais « primevere » (sans accent) c’est aussi ainsi que l’on appelait le printemps en ancien français.

Ces chaussettes m’ont aussi été inspirées par le kit chaussettes lancé par Le chat qui tricote à l’automne dernier. J’ai craqué sur le kit « Martin pêcheur et turquoise » et j’ai tout de suite imaginé une paire de chaussettes très printanières, plutôt courtes et avec de la dentelle.

Quelques semaines (de réflexion, de calculs, d’essais, de tricot, d’écriture et de test) plus tard, je peux enfin vous présenter les chaussettes Primevere !

Comme beaucoup de mes modèles de chaussettes, elles sont disponibles en plusieurs tailles, dont la plus petite peut convenir aux enfants. Il y a exactement 4 tailles pour la largeur du pied et 21 pointures, du 25 au 45.

Par ailleurs, vous avez le choix entre un talon avec gousset et talon renforcé, et un talon « après-coup ». Les deux sont expliqués dans le modèle.

La dentelle est tricotée sur la cheville. Elle est expliquée par diagramme et n’est pas bien compliquée.

Les chaussettes se terminent enfin par une bordure en… dents de chat ! Il fallait bien ça, non ?

J’aime beaucoup ces chaussettes en bicolore, mais j’ai voulu les tester en uni, et elles me plaisent tout autant :

Pour celles-ci, j’ai choisi le fil Félicette, toujours du Chat qui tricote, en coloris « Terre de Sienne or ». C’est le même fil qui compose les kits chaussettes.

Alors, vous préférez uni ou bicolore ?

Jusqu’au 4 avril, Primevere est à -20 % sur Ravelry !

Un petit tour au Japon

Difficile de voyager en ce moment, alors j’ai fait un petit tour au Japon en couture et en broderie…

A l’automne dernier est paru un numéro du magazine J’aime créer spécial Japon, que je me suis empressée d’acheter !

Plusieurs projets présentés dans ce magazine me tentaient, mais ce n’est que maintenant que j’ai réussi à en faire un. Il s’agit du sac noué ou « knot bag » (à mon avis, ça ne doit pas s’appeler ainsi en japonais…).

Par ailleurs, à Noël, j’ai reçu en cadeau un livre sur la broderie japonaise traditionnelle, le sashiko:

J’ai associé les deux pour me faire un sac brodé:

J’ai repris une partie du motif « Yosegi » pour broder le centre du sac. Pour ce faire, j’ai d’abord coupé les différents morceaux de tissu, puis j’ai brodé en plaçant bien le motif au centre, avant de coudre. L’envers de la partie brodée se trouve ainsi enfermé entre le tissu extérieur et la doublure du sac et on ne voit donc pas les noeuds et les fils qui trainent.

Pour faire la broderie, j’ai choisi un fil à broder de la même couleur que le tissu utilisé pour la doublure:

Il y a bien longtemps que je n’avais pas brodé, depuis mon enfance je crois… Mais cela faisait un petit moment que ça me titillait. La broderie sashiko est vraiment facile à aborder : il ne s’agit que de points avant. Tout est dans la régularité des points. Evidemment, certains motifs sont plus compliqués que d’autres, mais on peut commencer par des dessins assez simples et en général, ce sont des motifs géométriques, donc il n’y a qu’à suivre le trait.

Mes points ne sont pas d’une régularité absolue, mais pour une quasi première fois, je ne suis pas mécontente et j’ai bien envie de recommencer.

D’ailleurs j’ai un autre projet issu du magazine spécial Japon: le tablier. Et j’envisage lui aussi de le broder. A suivre…

Pour revenir au sac, vous aurez remarqué qu’il a une anse plus courte que l’autre. La plus longue se glisse dans l’autre :

C’est ainsi que le sac se ferme et on peut le porter en passant le poignet dans la partie de grande anse qui dépasse. Il n’est pas très grand – j’en referai peut-être un plus grand un jour… -, mais il n’est de toute façon pas fait pour porter quelque chose de lourd. Il serait parfait pour transporter un petit projet tricot, comme une paire de chaussettes par exemple…

Septentrio

Aujourd’hui, je vous emmène vers le nord !

(Quoique, avec les températures actuelles, pas besoin de se déplacer pour s’y croire…)

Septentrio est le nom de mon nouveau modèle de pull.

Un modèle inspiré des pulls nordiques, avec un empiècement rond en jacquard. Ce type de pull a la côte en ce moment et ces derniers temps ont vu paraître plusieurs modèles de ce type. Avec souvent des empiècements très colorés et des motifs très travaillés.

Je voulais m’inspirer de ces modèles, mais pas les copier, bien au contraire ! Mon idée était de reprendre l’esprit de ces pulls nordiques, tout en les épurant, en les modernisant et en les simplifiant.

J’ai donc créé les pulls Septentrio pour enfants et pour femme.

J’ai d’abord commencé par le pull destiné à mon fils, qui ayant pas mal grandi ces derniers temps, m’a dit avoir bien besoin d’un nouveau pull. Cela m’a bien réjouie et surtout c’était l’occasion parfaite pour mettre sur mes aiguilles ce design que j’avais en tête depuis un moment.

Les pulls Septentrio se tricotent de haut en bas, en commençant par l’encolure, avec un empiècement rond et un motif de jacquard très simple sur l’empiècement. Les instructions sont données pour faire ce motif en trois couleurs, mais vous pouvez n’en choisir qu’une ou deux, si vous préférez. Ces motifs sont expliqués par diagramme; ils sont parfaits pour écouler des restes de laine.

Après l’empiècement, on sépare les manches et le corps, qu’on tricote séparément toujours en rond.

La version femme intègre quelques rangs raccourcis en haut du dos. Elle est aussi conçue avec un corps moins long que pour les enfants.

Septentrio se tricote en laine DK, aux aiguilles 3,5 et 4 mm.

Le pull de mon fils a été tricoté en taille 14 ans (il est encore un peu grand, mais je prévois une poussée de croissance !), et en Karisma de Drops. Un fil que j’avais en stock depuis un moment, en prévision justement d’un pull pour mon fils. Pour les coloris contrastants, j’ai aussi puisé dans le stock.

Pour ma fille, j’ai testé un nouveau fil que je ne connaissais pas encore : Ramble de Willow and Lark (100% laine). Je suis ravie de cet essai: cette laine est très agréable à tricoter et vraiment douce. En plus, les couleurs sont sympas, notamment le bleu choisi en couleur principale.

Et pour moi, j’ai choisi des Chaussettes DK de (Vi)laines en fil principal, coloris « Les tentacules d’Ursula », et pour les coloris contrastants, j’ai puisé dans un lot de mini gradient de Laines de Joa. une teinturière dont j’ai découvert récemment le travail. Si vous ne la connaissez pas encore, allez découvrir son site; elle fait de très belles choses, dans des fils qu’on ne trouve pas partout.

Ce lot de gradient porte un très joli nom : « De l’espoir des grandes forêts ». C’est un dégradé dans les tons bleus-verts, dont je n’ai pris qu’une partie et que j’ai tricoté en double, puisque c’est un fil fingering. L’association du bleu sombre et du motif en dégradé de bleu-vert me plaît beaucoup !

Comme d’habitude, il y a une jolie réduction sur ces modèles à l’occasion de leur sortie, soit 20% jusqu’au 25 mars, avec le code « Septentrio », qui marche à la fois sur Ravelry et sur Payhip.

Et si vous achetez à la fois la version enfants et la version femmes sur Ravelry, l’un des deux est à moitié prix.